
« À ‘o core nun se cummanna »… On ne peut pas commander son coeur.
Avec ce roman, on embarque pour l’Italie, pour Naples pour être plus précise.
On suivra Luna, qui revient à Naples, au chevet de son père, après des années loin ce celui-ci et loin de cette ville quittée des années plus tôt avec sa mère. Au fil des pages, Luna est en proie à différents sentiments liés à ce retour, écartelée entre la vie qu’elle s’est construite à Milan et les sentiments liés à ce retour dans sa ville natale et la redécouverte de celle-ci avec ses yeux d’adulte.
Mon avis:
Ce roman est une vraie bouffée de bonheur, de sérénité. C’est l’Italie dans toute sa splendeur. J’ai eu l’impression de faire partie du livre, de suivre Luna et de la regarder vivre sa vie. Les personnages sont très attachants, différents. Ils sont réalistes, c’est un mixte de la « vraie vie ». Un groupe d’amies, une vieille dame à laquelle vous vous attachez contre toute attente, la famille proche et ses problèmes. Et puis l’Italie…
Je ne sais pas si c’est le fait de le lire en été, mais ce roman m’a directement transporté à Naples. Les sujets traités sont des sujets qui ne laissent pas indifférents et que nous rencontrons quotidiennement. Les chapitres sont courts, ce qui donne au roman un rythme de vie quotidienne sans longueur, ou les aléas de la vie s’enchaînent avec réalisme.
Pour ce qui est de la fin, c’est pas forcément celle que j’aurais voulu. La fin est très bien, elle va bien dans cette histoire. C’est juste une question de feeling personnel avec certains personnages. Pour eux, je voulais autre chose. C’est d’ailleurs une des forces de ce roman, selon moi. Certaines histoires vous donnent une fin, qu’on ne remet pas en question. Pour celui-ci, j’aurai changé des choses. En fonction de mon attachement à certains personnages, je souhaite une fin différente de celle que Serena Giuliano nous propose. Mais encore une fois, cela n’est en aucun cas, un jugement de valeur par rapport à celle du roman « Luna ». C’est juste un point de vue « affectif ».
Une chose est certaine, c’est qu’en refermant ce roman, outre le fait de vouloir partir directement à Naples, on a envie de faire une pause, de se recentrer sur les gens qui nous entourent et ceux qui nous sont essentiels. Prendre le temps de réfléchir à ce qu’on leur apporte, de leur dire combien on les aime et de régler les petits différents qui nous empêchent de profiter d’eux pleinement.
Luna, c’est comme une ode à l’amour. L’amour sous toutes ses formes, cet amour qui remplit notre vie chaque jour et qui se vit d’autant de façons que nous sommes de personnes différentes sur terre.
Ce roman de Serena Giuliano, c’est la rondeur, la douceur, la surprise et le soupir que vous procure un plat italien. Ce huuuuummmm, qui vous fait sourire, déguster et lâcher prise.
Embarquez pour Naples, vous gagnerez un moment de douceur et ne serez pas déçu(e)…
Bonne lecture,
Ciao !