Voilà, un livre qui ne peut pas laisser indifférent, n’y ne laisser une trace auprès de celui qui le lit.
Betty regroupe à la fois la noirceur des thrillers et la douceur d’un roman empreint de beaucoup de poésie, de douceur et de tendresse.
Ce livre est un roman sur la famille, avec tout ce que peut apporter celle-ci. L’amour, la tendresse, la force d’une fratrie, la culture, mais aussi la haine, la peine et les secrets bien gardés.
Ce livre dur et rude, traite aussi de sujets quotidiens comme le racisme, les violences sexuelles, les fragilités psychologiques.
L’héroïne, Betty, est issue d’une fratrie de 8 enfants. Deux mourront rapidement et six formeront le noyau familial. Si les enfants ont pris les traits de leur mère, Betty est la seule à avoir les traits et la couleur de peau de son père issu de la tribu Cherokee.
Landon Carpenter est un père aimant, ayant à cœur de transmettre les valeurs et les croyances de sa culture, son amour de la nature et sa foi en l’être humain. Conteur hors pair, il est le socle solide de la famille, la bouée à laquelle se raccrochent les enfants. Empli d’amour, c’est un père merveilleux, magnifiquement sublimé par son auteur, Tiffany McDaniel.
Alka Carpenter est une mère rude, complexe, empreinte à de terrible colères et à une violence inouïe. Elle aime ses enfants d’une façon discrète. Psychologiquement fragile, elle n’en reste pas moins un personnage essentiel, qui met les autres en valeur dans ce roman.
Chaque frère et sœur a son caractère propre, tous importants et apportant une pierre à l’édifice de cette famille.
Un livre de 700 pages qui se dévore véritablement. J’ai mis quelques pages à entrer dedans, pour ne plus avoir envie de le lâcher. J’ai aimé, détesté certains personnages mais sans vouloir les quitter pour autant.
Une famille à laquelle on s’attache.
Le livre est difficile, rude, il faut s’y attendre. Je suis cependant, surprise de voir comment Tiffany McDaniel conte autant de noirceur avec poésie et de douceur. L’écriture est belle. Je ne connaissais pas cette auteure avant de lire Betty. Je ne pense pas m’arrêter là avec elle.
Plonger vous dans la culture Cherokee et la vie de Betty, vous ne serez pas déçu. Un gros roman, propice aux vacances qui laissent, souvent, plus de temps pour s’évader totalement avec un livre.
Belle lecture à vous,
